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Luttez contre l'addiction avec Evalujeu

Luttez contre l'addiction avec Evalujeu

Un nom on ne peut plus évocateur, une page d’accueil sobre et trois couleurs pour cinq rubriques surmontées de la mention 'Pour que jouer reste un plaisir, sans basculer dans l’addiction, misez sur un jeu responsable !'.

Présentation et objectif du site

Petite piqûre de rappel

Enfin un outil de prévention

Et le côté répréhensif

Manque de transparence des opérateurs

Le constat

Les objectifs du site

Gratuit et fiable

L'ARJEL jouera désormais un rôle de prévention plus important

Effet perverse à long terme

Présentation et objectif du site

voilà EVALUJEU, le tout nouveau site lancé le 5 mai dernier, sous l’impulsion du gouvernement. Un seul objectif : permettre aux joueurs de s’autoévaluer, de manière anonyme, afin de prendre conscience des risques qu’ils encourent… Un diagnostic fiable et rapide, basé sur 11 questions issues d’outils d’évaluation reconnus dans le monde de l’addiction, qui devrait faciliter la prise de conscience des joueurs à risque, voire des joueurs excessifs qui sont dans le déni.

addiction aux jeux

Petite piqûre de rappel

Rappelons qu’en France, c’est la loi 2010-476 du 12 mai 2010 relative à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne qui a légalisé certains jeux d’argent en ligne.

Si les paris sportifs, les paris hippiques et le poker sont désormais légaux, lorsqu’ils sont proposés par des sites agréés par l’ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne), ce n’est pas encore le cas pour les jeux de casino classiques. Blackjack, machines à sous ou roulette sont toujours illégaux en ligne, à fortiori lorsqu’ils sont proposés par des opérateurs établis hors de France (certains sites bloquent d’ailleurs leur accès aux joueurs établis sur le sol français pour éviter tout souci avec la justice de l’Hexagone).

En 2010, juste avant la mise en œuvre de cette fameuse loi, une première enquête portant sur le comportement des Français face aux jeux d’argent, indiquait une « prévalence du jeu pathologique à 0,4 % de la population générale et celle du jeu problématique (incluant le jeu pathologique) à 1,3 % ; soit, en nombre d’individus, 200 000 Français joueurs « excessifs » auxquels s’ajoutent 400 000 joueurs « à risque modéré » susceptibles de basculer dans «le jeu excessif. »

Quatre ans après la légalisation de ce marché bien plus juteux pour l’État français que pour les opérateurs de jeux il faut bien le reconnaître, l’ODJ (Observatoire Des Jeux) a mené une nouvelle enquête auprès de 16 000 Français.

Les résultats ont été publiés en avril dernier : « rapportées à l’ensemble de la population, ces données donnent une prévalence de 2,2 % de joueurs à risque modéré et 0,5 % de joueurs excessifs, soit respectivement environ 1 million d’une part et 200 000 Français d’autre part. » 

C’est donc maintenant le nombre de joueurs à risque modéré qui inquiète les spécialistes, car non seulement il a bondi de 60 % en quatre ans… mais en plus ce sont justement les joueurs modérés qui ont le plus de risques de devenir à leur tour des joueurs excessifs !

Alors que l’adage bien connu dit qu’il vaut mieux prévenir que guérir, l’État français a curieusement presque eu la démarche inverse. Alors que les structures d’aide et de soins destinées aux joueurs pathologiques se sont multipliées dans notre pays, les moyens de prévention, eux, tardent à se mettre en place.

Enfin un outil de prévention

Certes, conformément à la loi, un message de l’opérateur de jeu « informe en permanence les joueurs de l'existence du service d'information et d'assistance » (Art 28) et « un numéro d'appel téléphonique est mis à la disposition des joueurs excessifs ou pathologiques et de leur entourage par les pouvoirs publics sous la responsabilité de l'INPES (Institut National de Prévention et d'Éducation pour la Santé) » (Art 29), mais cela ne semble pas être d’une grande aide pour les joueurs dépendants.

 200 000 Français joueurs « excessifs » auxquels s’ajoutent 400 000 joueurs « à risque modéré » susceptibles de basculer dans «le jeu excessif. »

L’ARJEL, de son côté, œuvre aussi dans ce sens : elle avait déjà réussi à obtenir des opérateurs qu’ils offrent la possibilité aux joueurs (désireux de le faire), de se fixer une limite de mise ou de dépôt. Les procédures d’auto-exclusion temporaire/définitives et d’interdiction de jeu ont été simplifiées pour permettre aux joueurs en difficulté désireux de s’en sortir de bloquer leur propre accès aux sites de jeux ou aux casinos en dur. 

addiction aux jeu

Et le côté répréhensif

Concernant les actions dans un avenir assez proche, l’ARJEL peut compter sur le soutien du Secrétaire d'État en charge du budget, Christian Eckert, qui va s’atteler à simplifier les procédures judiciaires pour faire fermer plus rapidement les sites de jeux illégaux… 

L’autorité de régulation souhaite également que les opérateurs indiquent aux joueurs le temps passé sur leur site… Car d’après le professeur Marc Valleur, spécialiste de l’addiction à l’hôpital Marmottan de Paris et membre de l’ARJEL, « tout est fait pour que le joueur ne se rende pas compte qu’il joue beaucoup. »

professeur Michel LejoyeuxPour le professeur Michel Lejoyeux, chef du service psychiatrie de l’hôpital Bichat-Claude Bernard de Paris, « il est clair que toute augmentation de l’offre augmente le nombre de dépendants : plus on fait de publicité, plus on crée de joueurs pathologiques. »

Manque de transparence des opérateurs

En effet, comme la publicité banalise les jeux d’argent de même que les gains et qu’elle insiste aussi sur le fait que gagner au jeu peut changer la vie et permettre de s'affranchir des contraintes du travail (décidément, l’argent facile fait de plus en plus d’adeptes !), elle laisse la part (encore plus) belle au rêve… dont nous avons franchement besoin en ces temps de crise, il faut bien l’avouer. Qui ne s’est jamais dit « Pourquoi pas moi ? » ou « On ne sait jamais… » 

Sans doute est-ce pour cela qu’entre 2010 et 2014, la proportion des Français qui a joué au moins une fois dans l’année à un jeu d’argent est passée de 46,4 % à 56,2 %.

En parallèle, même si la proportion des joueurs dépensant moins de 500 € par an a diminué de presque 10 % en 4 ans (90,1 % en 2010 contre 80,9 % en 2014), les chiffres concernant les gros joueurs explosent : alors qu’ils n’étaient que 1,8 % à dépenser plus de 1500 € par an en 2010, ils sont quatre fois plus nombreux en 2014, et représentent 7,2 % des joueurs ! 

Autre (gros) souci : les jeunes.
Toujours d’après le rapport de l’ODJ, malgré l'interdiction qui les vise, près de 30 % des jeunes entre 15 et 17 ans ont joué au moins une fois dans l'année, notamment aux jeux de grattage ou via leur smartphone.

Le constat

Pour contrer cette tendance croissante de nos compatriotes à jouer (grattage, mises ou paris), c’est donc Christian Eckert lui-même qui a annoncé la naissance du site www.evalujeu.fr.
Celui-ci a été conçu conjointement par l’ARJEL, S.O.S Joueurs et les spécialistes de l'hôpital Marmottan.

Certains se demanderont si un site Internet peut réussir là où des structures d’accueil spécialisées peuvent peiner à aider les joueurs invétérés. Il est certes trop tôt pour se prononcer, mais l’idée est vraiment de provoquer une prise de conscience des joueurs en difficulté pour qu’ils entament d’eux-mêmes la démarche volontaire de recherche d’aide. Sur le site, il est bien mentionné à plusieurs reprises que les «conseils n'ont pas vocation à remplacer la consultation d'un spécialiste.»

Car le propre des joueurs à problème est qu’ils s’ignorent et qu’ils refusent de reconnaître leur dépendance, à l’instar des fumeurs, des alcooliques ou des drogués qui sont persuadés de pouvoir arrêter du jour au lendemain. D’où leur répugnance à en en parler à quelqu’un, puisque pour eux, il n’y a pas de problème de dépendance. Selon l'OJD, 72 % des joueurs excessifs n'expriment pas de demande d'aide, car ils sont persuadés de maitriser le hasard, de pouvoir se refaire la fois suivante, que la mauvaise passe n’est que passagère, etc.
Pire, ils ont même tendance à dissimuler leurs difficultés lorsqu’elles surgissent, par peur d’être jugés, par crainte des réactions (colère, déception) des proches et c’est souvent trop tard que l’entourage prend conscience de la gravité de la situation.

Les objectifs du site

L’objectif du site est clair :

  1. il doit permettre à chacun d'établir facilement sa dépendance au jeu d'argent… ou pas. Par des conseils avisés et des questions permettant de faire des constats simples et objectifs, le joueur doit arriver à dresser l’autoportrait de son éventuelle addiction et surtout d’en mesurer sa gravité.

      Évaluer la place du jeu dans sa vie,
      Savoir prendre du recul,
      Gérer ses limites de jeu,
      Accepter de perdre
        Se faire aider, tous ces points sont abordés dans les différentes pages du site.
  2. De nombreux conseils sont également dispensés à l’entourage des joueurs en difficulté.

  3. Enfin, le site recense également tous les organismes spécialisés qui peuvent répondre aux questions, accompagner ou réorienter les joueurs vers des structures adaptées, tout en préservant leur anonymat.

De même, pour prévenir tout acte irrémédiable, le site donne également tous les numéros d’urgence au cas où un joueur tenterait d’avoir recours au suicide, persuadé de ne plus pouvoir s’en sortir…

Gratuit et fiable

Mais ce qui fait surtout la force de ce « site d'évaluation et de conseils personnalisés sur vos pratiques de jeu », c’est le test gratuit qui y est proposé : 11 questions concises qui permettent de faire un point dénué d’ambiguïté sur ses pratiques de jeu…

addiction aux jeu

Ce questionnaire est basé sur l'un des outils les plus utilisés dans le monde pour évaluer l'addiction au jeu : l’ICJE, l’Indice Canadien du Jeu Excessif. Il a été élaboré en 2001 par des chercheurs spécialisés dans ce domaine (Jackie Ferris et Harold Wynne), pour « concevoir un nouvel instrument de mesure sur le jeu excessif, plus valable que d’autres, que l’on pourrait utiliser lors de sondages auprès de la population en général, et qui contiendrait un plus grand nombre d’indicateurs du contexte social et environnemental du jeu et du jeu excessif. »

A l’origine, l’outil comporte 31 questions dont 9 servent à cibler le jeu excessif. Les autres questions permettent d’obtenir des indicateurs associés à la pratique du jeu et d’établir les profils des cinq types de joueurs (les non-joueurs, les joueurs sans problèmes, ceux à faible risque, ceux à risque modéré et les joueurs excessifs). La fiabilité de cet outil a été validée par le fait que les résultats donnent des taux de prévalence du jeu excessif du même ordre de grandeur que ceux obtenus avec les deux autres grands outils : le Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux (quatrième édition, DSM-IV) et le South Oaks Gambling Screen (SOGS), plutôt  utilisés par les spécialistes de l’addiction.

D’après ses auteurs, l’ICJE va plus loin que les autres outils en mettant un accent relatif sur les facteurs sociaux et environnementaux associés au jeu excessif, car ceux-ci expliquent qu'une plus grande partie de la population se retrouve - fort heureusement - dans les catégories de faible risque ou de risque modéré…

L'ARJEL jouera désormais un rôle de prévention plus important

Toujours est-il que les pouvoirs publics semblent désormais vouloir aussi prévenir les ravages que provoquent le jeu excessif et le jeu pathologique. Les missions de l’ARJEL seront donc étendues de manière à pouvoir mieux lutter contre cette addiction.

A cet effet, je cite :

« les données transmises par les opérateurs pourront être utilisées à des fins de santé publique – pour le repérage des joueurs problématiques, en particulier – et non plus seulement, comme aujourd'hui, dans le but de contrôler la régularité des opérations et de prévenir la fraude ou le blanchiment. »

Effet perverse à long terme

Mais à long terme cette idée n’est sans doute pas aussi séduisante qu’il y parait de prime abord : en effet, sous couvert de protéger la santé des joueurs un peu trop accros, ne risquons-nous pas de voir se profiler (encore) une nouvelle forme de surveillance à « l’insu de notre plein gré ? »

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